Georges Clémenceau disait: Le meilleur moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier !
Toute comparaison est bien entendu relative mais, en matière ludique, la première soirée de l’année a toujours un petit quelque chose de particulier. Déjà, lorsqu’on arrive en voiture (ou à pied), on se rend tout de suite compte s’il y a du monde ou pas au nombre de voitures parquées n’importe comment dans le paysage lunaire qui nous sert de parking. Ensuite, on pousse la porte et on est heurté de plein fouet par le brouhaha des voix discordantes de joueurs s’invectivant à qui mieux mieux, bien décidés à imposer leur point de vue (« Mais puisque je te dis que ce dé n’est pas cassé, il est juste un peu de travers »! – « Comment cela, je ne peux pas construire une grange avant d’avoir acheter un terrain? Mais c’est n’importe quoi! » – « Bah, de toute façon, c’est un bête jeu de chance! »)
Pour les plus cérébraux, il y a toujours de quoi faire avec un Puerto Rico ou un Princes de Florence qui, sans être à proprement parlé des nouveautés (et c’est un doux euphémisme), demeurent envers et contre tout des classiques que l’on a toujours grand plaisir à faire découvrir au Newbies.
Mais le plus amusant reste cependant de découvrir de nouveaux jeux avec plein de belles figurines de trolls et de gobelins faméliques (euh, je voulais dire maléfiques) qui ne peuvent voir le jour que grâce à cette magnifique (ou horrifique, au choix), invention qu’est le crowdfunding. Dans le cas présent, il s’agit d’Arcadia Quest, un peu Nahelbeuk, un peu Kawai, un peu « je te pourris ta partie mais tu ne m’en veux pas, hein? »
Bon, évidemment, une fois en haut de l’escalier, il y a toujours le risque de se retrouver nez à nez avec un gros doberman ou un para-commando revenu de mission prêt à défendre la porte de la chambre où vous attend votre belle. Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire!