Après Valence (dont vous avez pu lire un compte-rendu) et Interlagos (qui n’a pas fait l’objet d’un article), les 4 équipes du Grand Cirque ont eu le plaisir de courir sur le circuit du New Jersey, à l’ombre de la Statue de la Liberté.
Le circuit est assez classique et ne semble pas trop complexe mais, au final, nous nous sommes rendus compte qu’il était très technique avec ces virages à 2 arrêts juste après la ligne de départ (et la sortie des stands au deuxième tour) et son autre virage à 2 arrêts, copie conforme du premier, juste avant l’entrée dans la ligne des stands. Pour le reste, des lignes droites qui permettent à peine de passer la quatrième (et une seule fois le cinquième sans prendre de risque) et c’est tout. Si le départ a été très dur pour les carrosseries, il a fallut attendre la dernière ligne droite et le dernier virage (ce fameux virage d’avant la ligne d’arrivée) pour que la lutte pour la troisième place mette le feu à la course tant le circuit est soporifique. Je ne vais donc pas vous ennuyer avec un compte-rendu détaillé de cette course mais plutôt juste vous en donner les moment « forts ».
Le départ est toujours un moment important dans une course. Nous avons pris comme choix d’établir la ligne de départ en ordre inverse du classement du championnat. C’est ainsi qu’Éric (rouge) se retrouve en tête et nous gratifie d’un superbe faux départ (avec un résultat de 1 au dé noir). La scoumoune dans toute sa splendeur!
Juste après le démarrage, c’est première, deuxième et troisième vitesse et on entre dans ce fameux virage à deux arrêts situé à une ou deux cases de la ligne de départ. Suite à son faux départ, Éric (rouge) s’est fait passer par Jacques (bleu/noir), Laurent (bleu) et Marylène (jaune/noir). Cette dernière en profite pour laisser un morceau de son aileron arrière sur la piste. Quand on vous disait que les femmes ne savent pas conduire! Mais, le plus important ici, c’est que les deux membres de l’équipe bleue sont parvenus à entrer dans le virage contrairement à leurs concurrents.
Et c’est ainsi que Satanas (bleu) et Diavolo (bleu/noir) prennent une légère avance sur la meute qui les poursuit, composée des 6 autres voitures.
Après une moitié de tour, la situation se décanté. Si Jacques (bleu/noir) s’est fait reprendre par Michaël (blanc/noir), Laurent (bleu) reste en tête à une encablure. Disons le tout net pour tuer le suspense, Laurent gardera son avance (et même l’augmentera un peu) et finira la course sans plus voir l’arrière train d’un concurrent.
Rien ne changera avant la fin du premier tour et cet autre fameux virage à deux arrêts de l’entrée de la ligne des stands. Laurent et Michaël (tous deux non visibles sur la photo) sont entrés dans leur stand respectif et le reste des voitures arrivent en vue de la ligne des stands. C’est le moment que choisit Benoît (blanc) pour bloquer l’unique case d’entrée dans la ligne des stands en repassant en première histoire ralentir les 5 autres concurrents pendant 2 tours et laisser le champ libre pour son équipier (Michaël) dans sa poursuite de Laurent.
Pour la suite de la course, il faudra attendre la fin du deuxième tour pour que les choses bougent enfin. Et encore, pas à tous les niveaux. De fait, du côté de la tête de la course, Laurent (bleu) a conservé sa première place sans faillir tandis que Michaël (blanc/noir) est resté à deux ou trois encablures, prêt à profiter d’une défaillance de son adversaire qui ne viendra pas.
Au centre, Marylène (jaune/noir) et Éric (rouge) sont en bataille pour la troisième place dans la dernière ligne droite.
Mais, en queue de peloton, tout bascule. Dans l’avant-dernier virage, Benoît (blanc) passe sur des débris laissés là par un concurrent lors du premier passage et ne peux éviter la sortie de route bête et brutale. C’est évidemment tout bénéfice pour Jacques (bleu/noir), Quentin (rouge/noir) et Dimitri (jaune), auteur d’une belle remontée après avoir fermé la marche pendant presque tout le second tour.
Inconscient du drame qui se joue derrière lui (il y a bien longtemps qu’il ne regarde plus dans ses rétroviseurs où il ne voit de toute façon qu’une piste vide tant il a de l’avance), Laurent franchit la ligne d’arrivée sous les hourras de la foule (oui, je me la pète mais comme ça risque de ne plus arriver avant longtemps, il faut bien que j’en profite un peu, na!). Michaël le suit à deux petits tours sans rencontrer de difficulté non plus.
Une fois de plus, le dernier virage va jouer un rôle prépondérant pour les autres pilotes. Dimitri (jaune/noir) et surtout Quentin (rouge/noir, voiture métallique) sont parvenus à revenir sur Marylène (jaune) et Éric (rouge). Marylène parvient néanmoins à s’extraire de la masse en poussant son moteur à fond, s’attribuant ainsi la troisième place. Quentin finit quatrième, Éric cinquième et Dimitri sixième. Jacques, lâché dans la ligne droite, termine septième devant Benoît qui passe la ligne d’arrivée à pied, son volant à la main.
Le podium réunit donc Laurent au centre, Michaël à gauche et Marylène à droite. Signalons pour la petite histoire que tous les trois ont déjà eu les honneurs du podium au moins une autre fois sur les deux courses précédentes. Prochaine circuit: Singapour sous la pluie!